Remerciements
À l’heure où je boucle ces trois années de thèse, je ne peux que me sentir reconnaissant et chanceux de toutes les personnes qui m’ont accompagné et dont j’ai croisé la route aussi bien lors de ma thèse que lors du long du chemin qui m’y a amené. Malgré l’ensemble de la rédaction que j’ai dû réaliser pour arriver jusque là, il me semble difficile de remercier exhaustivement les personnes qui ont compté pour moi, et je m’excuse grandement auprès de celles que j’aurais le malheur d’oublier. Bien que j’aime à discuter de la biodiversité des arbres tropicaux, le parcours qui m’a amené jusqu’ici a aussi été l’occasion de me confronter à une richesse humaine extraordinaire aux quatres coins du monde !
L’écriture de cette thèse a été un long travail, mais je n’imagine pas le travail que cela représente de l’évaluer. Je remercie donc les rapporteurs, Xavier Vekemans et Tamara Münkemüller, ainsi que les examinateurs, Olivier Hardy, Céline Teplitsky, Caroline Scotti-Saintagne et Marta Benito-Garzón pour leur intérêt et l’honneur qu’ils me font de participer à mon jury de thèse.
Je ne pourrais commencer sans citer l’incomparable mais aussi diverse équipe d’encadrants géniaux qui m’a supervisé et accompagné pendant trois ans. La richesse de cette thèse commence en effet avec vous qui venez des quatres coins de l’Europe et du monde. Vous qui vivez chacun sur votre continent où vous m’avez toujours accueilli au delà de mes espérances. Vous qui par votre diversité fonctionnelle, autant académique qu’humaine, créez, à mon humble avis, la richesse et la force de cet encadrement. Merci à Myriam Heuertz pour ton dynamisme et ta force pour toujours avancer, que tu as su me prêter dans la réalisation de mon doctorat. Mais aussi merci pour ce cadre humain que tu as pu donner à mes trois années: merci pour l’accueil à Bordeaux lors de mon retour de Guyane, merci pour l’incroyable opportunité que tu m’as donné avec l’Équateur qui fut involontairement un magnifique cadeau d’anniversaire, et j’espère pouvoir courir un jour le marathon de Bordeaux avec toi. Merci à Bruno Hérault d’avoir accepté de partager ces réflexions incessantes qui m’ont permis d’aller au delà d’où je pouvais espérer atterrir. Je pense que ta manière de réfléchir et de toujours remettre en question ce qui peut être trop facilement admis est primordiale, et j’espère qu’elle restera avec moi au cours de mes futurs travaux. Merci pour ton humanité qui valorise une existence hors du travail, merci pour le vélo, les repas, les rigolades et discussions chez toi, chez moi, au bureau ou sur le terrain. Merci enfin à Niklas Tysklind d’avoir depuis la première minute et encore aujourd’hui beaucoup plus cru en moi que moi-même ! À l’heure où nous essayons de pousser le chapitre 4 vers une revue prestigieuse, je ne peux m’empêcher de me rappeler que dès le début tu m’a dit le premier, alors que cela me paraissait totalement inatteignable, que j’arriverais à ce stade. Enfin en plus du fait que tu es toujours aussi agréablement positif et à te réjouir de nos travaux, je suis pour ma part admiratif de ta capacité à rester humble et garder une vie personnelle épanouie, et tu es réellement un modèle pour moi sur ce point. Vous variez peut être du point de vue de l’administration, mais vous êtes à mes yeux tous les trois aussi importants. Je n’ai eu cesse de me rendre compte de la chance que j’ai eu de vous avoir tous les trois au cours de ces années. Au delà de l’opportunité que vous m’avez donné de m’épanouir au sein de cette thèse, je vous remercie pour l’encadrement académique mais surtout pour votre humanité. Je n’ai qu’une demande à vous faire, s’il vous plaît ne changez pas sur votre ambivalence académique et humaine !
Bien que ma thèse ait démarré le 1er septembre, ma passion pour les forêts tropicales a eu lieu dès mon année de césure et s’est poursuivie au cours de mon master 2. Je tiens donc à remercier toute la génialissime équipe du laboratoire d’écologie végétale appliquée de l’Institut Agronomique néo-Calédonien : Philippe Birnbaum, Robin Pouteau, Dimitri Justeau, Santiago Trueba Sanchez, Florian de Boissieu, Élodie Blanchard, Laure Barrabé, Vanessa Hequet, Céline Chambrey, Hervé Vandrot et bien entendu Tanguy Jaffré . À vous qui m’avez transmis cette passion pour la biodiversité des forêts tropicales tout en me berçant déjà de comptes sur la folie du bassin Amazonien. De la même manière je suis reconnaissant à tout ce qu’ont pu me procurer botaniquement, scientifiquement et humainement les différentes personnes que j’ai pu croiser à l’Institut Français de Pondichéry en Inde : Maxime Réjou Méchain, François Munoz, Valérie Raevel, Narayanan Ayyappan, Natesan Balachandran, et Natesan Barathan, mais aussi Jules Morel, Anaïs Valance, Sonia Dinh, Grégoire Bobo, Charles Trivandrum, Maéva Sinou et Élodie da Silva. Sans vous et les judicieux conseils de Bruno Ferry, je ne serais sans doute jamais allé rencontrer l’Amazonie lors de mon master 2 en Guyane.
Je ne compte plus mes passages en Guyane, et il est par conséquent compliqué de remercier chronologiquement toutes les personnes qui sont responsables de mon envie incessante de retourner dans le bassin Amazonien. J’ai une première pensée pour mes camarades de master 2 avec qui j’ai partagé la découverte de ce territoire magique : Timothée Audinot, Amandine Confais, Solène D’Angelo, Oksana Grente, Pauline Guillaumeau, Mathieu Jegu, Morgan Knoster, Laurie Lefebvre, et Hugo Reizine. Je remercie grandement l’équipe d’encadrants du master qui ont su patiemment nous transmettre leur passion et leur savoir des forêts tropicales tout en créant des conditions d’étude adorables que j’ai rarement pu rencontrer en France : Eric Marcon, Stéphane Traissac, Timothy Chubb, Sabrina Coste, Jean-Christophe Roggy, Patrick Heuret, et Pascal Petronelli. Je remercie les stagiaires, doctorants, et amis qui ont accompagné mon stage de master 2 : Sébastien Levionnois, Camille Dezécache, Camille Piponiot, Ariane Mirabel, Élodie Boriau, Louise Authier, Jean Legay. Je dois un éternel remerciement à Saint-Omer Cazal avec qui j’ai vécu tous ces mois de terrain à Paracou et sans qui toute cette thèse ne serait pas ce qu’elle est. J’en profite pour remercier la très joviale équipe de génétique, Valérie Troispoux, Éliane Louisanna, et Adrien Lalagüe, avec qui j’ai adoré me réunir autour d’un café après un petit nettoyage de laboratoire. Je remercie toutes les personnes qui m’ont accompagné sur le terrain : Josselin Cazal, Ilke Gelaldi, et Fabien Lehuede. Mais aussi ma génialissime équipe de module FTH : Adeline Adam, Agathe Benfredj Zaleski, Numa Faucherre, et David Zipper. Je pense ne jamais oublier nos trajets vers la parcelle 16 accompagné des chants sur “Margot”. Il m’est difficile de remercier tous les stagiaires, masters, doctorants, et amis croisés sur le campus ou dans Kourou, mille excuses par avance aux oubliés. Merci à, Adrien, Alexandre, Dimitri, Alex, Emma, Eva, Guillaume, Irene, Laurent, Maelle, Margot, Maxim, Paloma, Tom, Warren, Xavier d’avoir rendu ces moments si vivants. Et pour la fin, je tiens à remercier les stagiaires que j’ai pu encadrer : Émilie Ducouret, Nino Page, et Anne Barranger, ainsi que Géraldine Derroire avec qui j’ai eu la chance de réaliser cet encadrement. Vous êtes aussi géniaux que divers, et vous m’avez sans aucun doute appris autant que ce que j’ai pu vous transmettre.
Bien que la Guyane ait sans doute été le lieu le plus marquant de ma thèse, mes passages à Bordeaux, en Équateur et en Côte d’Ivoire ont aussi été marqués par des personnes remarquables. Je remercie entre autre Katharina Budde, Santiago González Martinez, Arthur Demené, Juliette Archambeau, Elena Valdés-Correcher, le personnel de la Plateforme Génome Transcriptome de Bordeaux, les membres de l’équipe E4E et plus généralement mes collègues de BIOGECO de leur accueil chaleureux au sein de l’unité. Merci à Gonzalo Francisco Rivas Torres et Pieter van `t Hof de m’avoir fait aimer l’Équateur en si peu de temps, et de m’avoir emmené dans la station de recherche de Tiputini, sans doute la plus incroyable qu’il m’ait été donné de connaître. Enfin mon passage en Côte d’Ivoire s’est aussi bien déroulé malgré la crise sanitaire qui m’a contraint à y rester plus longtemps que prévu grâce à l’incroyable qualité de l’accueil et la sympathie des personnes rencontrées à Yamoussoukro. On m’avait vanté la qualité de l’accueil en Afrique de l’ouest, mais la réalité dépasse une fois de plus les attentes ! Je remercie de tout mon coeur la famille Hérault, Amani Bienvenu Hippolyte Konan, Irie Casimir Zo-Bi, Aimé, Marie, Ibe, Kassi, Edi, Antoine de Troij, Noémie Glapa, et Vincyane Badouard avec qui j’ai passé ces six mois et à cause de qui je n’avais plus envie de quitter le pays à l’heure où la frontière à réouverte !
J’aimerais terminer ces remerciements par ma famille d’adoption et ma vraie famille. En effet mes colocataires qui m’ont innocemment accueilli à Bordeaux au début de ma thèse, sont désormais pour moi une vraie famille d’adoption dans cette ville qui m’était jusqu’alors inconnue. Merci à Pauline Daniel, Mathilde Faisant, Thomas Devaux, Lola Vivant, Kévin Huonic, Tom Allibert, Rémy Boudet, Antoine Buquen, et les nombreux sous-loc qui ont partagé mon toit au cours de ces trois années, je ne peux imaginer une vie à Bordeaux sans vous ! Je souhaite profondément remercier mes parents qui m’ont transmis cet amour du vivant qui m’a poussé à devenir qui je suis aujourd’hui : Bernard Schmitt et Thérèse Piel. J’aurais toujours un éternel respect pour ce que vous avez accompli, qui restera à mes yeux toujours plus important et concret que n’importe lequel de mes travaux. Merci aussi à mes frères et soeur qui composent la diversité de cette famille Aurore, Emmanuel, et Mikaël. Mille mercis plus généralement à toutes les personnes qui ont gravité autour de moi pendant ces trois années de thèse aux quatres coins du monde.
Pour finir, je souhaite dédier cette thèse à mon neveu William et ma nièce Océane en espérant qu’ils aient l’opportunité de voir une nature aussi belle que celle que ces magnifiques années ont pu m’apporter !